Centre Urbain Nord Tunis, Tunisie

chirurgie réparatrice

Pour tout savoir sur la chirurgie réparatrice

La chirurgie réparatrice : Qu’est-ce que c’est ?

La chirurgie réparatrice est définie comme étant la reconstitution de l’apparence dégradée à la suite d’une malformation congénitale, d’une tumeur ou d’une maladie.

La chirurgie réparatrice appelée aussi chirurgie reconstructive s’étend à plusieurs domaines. Son principal objectif est de reconcevoir des tissus de la peau, des muscles, des nerfs, des os, qui ont été grièvement détériorés suite à un accident ou à une maladie, de redresser des malformations, ou encore de ranimer une fonction come dans le cas de la chirurgie de la main à titre d’exemple

Chirurgie réparatrice : L’approche

Depuis toujours, l’homme a toujours cherché à réparer autrui, qu’il soit blessé par un animal ou par une bataille. Les Egyptiens, les Grecs puis les Arabes sans compter les barbiers chirurgiens des rois ont laissé des descriptions de leurs actes de chirurgie réparatrice : sutures de lambeaux de chairs, ablation de tumeurs déformantes, traitement des “becs de Lièvre”, réparation des paupières ou des doigts. Mais il est toutefois possible de dire la chirurgie réparatrice a vu le jour avec la première guerre mondiale et la réparation de ce qu’on appelle les “gueules cassées”. Depuis 1918 les techniques se sont nettement améliorées et les résultats sont de plus en plus esthétiques mais les fondamentaux restent quand même inchangés.

Chirurgie réparatrice : La législation en vigueur

La législation

Afin d’assurer la protection de la santé des patients, une loi a été votée réglementant les qualifications nécessaires pour poser des actes de médecine esthétique non chirurgicale et de chirurgie esthétique. Elle traite des droits des patients, et en particulier sur l’information et le consentement.

La préservation des droits des patients

La loi prévoit qu’il est tenu d’informer les patients sur les conséquences de l’intervention. Le chirurgien responsable doit ainsi fournir au patient un certain nombre d’informations avant l’intervention, à savoir :

Les techniques et les conditions de réalisation de l’intervention.

Les risques majeurs potentiels, les éventuelles conséquences et complications.

Les caractéristiques du produit ou du matériel utilisé : le type, la dénomination, la quantité ou volume utilisé, et les coordonnées du producteur.

L’identité du praticien qui réalisera l’intervention.

Une évaluation détaillée des frais lorsque le montant est évalué à plus de 1 000 €

Les obligations des deux parties

Ces informations doivent être écrites, datées et signées par le patient et les praticiens concernés. Ce compte rendu fait partie du dossier médical du patient. Par contre, la loi prévoit un délai de réflexion de 15 jours au minimum qui doit s’écouler entre la signature du compte rendu et l’intervention afin de permettre une rétraction en cas de besoin. Durant cette période, le praticien ne peut pas demander ou recevoir une contrepartie financière ni aucun engagement financier. Il peut toutefois percevoir ses honoraires des consultations préalables.

On distingue de façon arbitraire la chirurgie réparatrice de la chirurgie esthétique alors que l’esthétique répare toujours quelque chose de profond dans l’humain opéré et que la réparatrice doit toujours être esthétique.
C’est dans la cause de la disgrâce que le distingo se fait: traumatisme, malformation congénitale ou maladie pour la réparatrice; passage du temps, disgrâce non pathologique, absence de maladie causale pour l’esthétique pure.

Dans quels cas recourir à la chirurgie réparatrice ?

Les interventions les plus courantes de chirurgie réparatrice sont :

  • Un polissage de la peau pour lésions cicatricielles.
  • L’intervention sur les paupières pour lésion tumorale, traumatique ou neurologique.
  • La chirurgie réparatrice du nez (rhinoplastie) en cas de déformations de la cloison à cause d’une malformation congénitale ou un traumatisme.
  • Une alopécie qui fait suite à une lésion tumorale, traumatique ou malformative.
  • La chirurgie des oreilles décollées
  • La réduction des seins : plastie mammaire pour hypertrophie responsable d’une gêne fonctionnelle importante.
  • La chirurgie reconstructrice du sein sur agénésie mammaire ou après ablation du sein.
  • Une réfection de la paroi abdominale pour abdomen en besace ou des déformations post chirurgicales majeures.
  • La chirurgie des maxillaires
  • La chirurgie réparatrice du bec de lièvre et des fentes labio-palatines.

 

La chirurgie réparatrice vient réparer un corps meurtri par toutes sortes de mutilations et de défigurations qui entrainent pour les victimes un fardeau psychologique et social. La chirurgie réparatrice va donc corriger les fractures, reconstruire la peau et les muscles dans le cas d’une reconstruction mammaire, balafres au visage, des cicatrices sur le ventre suite à une grossesse ou un amaigrissement, brûlures… Les interventions de chirurgie réparatrice sont prises en charge par l’assurance maladie que ce soit de manière automatique ou après entente préalable.

la chirurgie réparatrice
la chirurgie réparatrice

Chirurgie réparatrice : La prise en charge

Contrairement à la chirurgie esthétique, la chirurgie réparatrice est prise en charge par la sécurité sociale. Une fois que l’intervention chirurgicale pratiquée entre dans le cadre de la chirurgie réparatrice. L’Assurance Maladie prend en charge les frais à 100%. Cela concernera à la fois l’opération et l’anesthésie. Bien sûr la prise en charge du montant total ne peut valoir que pour une intervention pratiquée dans un hôpital public.

Pour une opération réalisée dans une clinique privée, les prix pratiqués ne sont pas encadrés de la même manière et le chirurgien pratique la plupart du temps des dépassements d’honoraires. Ces dépassements constituent à eux seuls un motif pour l’assuré de recourir à une assurance santé.

Mais d’autres frais sont à assumer et ce sont ceux qui peuvent accompagner l’opération et ne seront pas couverts par l’Assurance Maladie. C’est le cas pour la prise en charge du forfait journalier hospitalier pour une chambre individuelle ou pour un lit accompagnant. Les frais d’utilisation de la télévision, du téléphone ou encore du wifi peuvent également relever d’un remboursement par une assurance santé.

Chirurgie réparatrice : comment obtenir un remboursement total ?

La prise en charge des remboursements complémentaires par une assurance santé pour des interventions de chirurgie réparatrice est assurée si cette chirurgie est admise dans la liste des interventions reconnues par l’Assurance Maladie pour cette catégorie.

La demande d’entente préalable est considérée comme étant le 1er acte de l’entrée dans le cycle de remboursement, appelé aussi parcours de remboursement. Le chirurgien doit adresser cette demande d’accord préalable au médecin conseil de l’Assurance Maladie. A défaut d’une réponse sous 15 jours, l’accord devient tacite. Il ne pourra être cependant accordé que si l’intervention est pratiquée dans un hôpital public ou dans un établissement conventionné.

Le remboursement complémentaire qui est proposé par l’assurance santé va notamment concerner les dépassements d’honoraires. De manière plus concrète, l’assurance santé va demander un devis rédigé par le chirurgien qui doit pratiquer l’intervention. Elle pourra ainsi se prononcer sur le remboursement complémentaire qu’elle pourra verser à l’assuré. Il conviendra donc de disposer de la formule d’assurance santé la plus adaptée au niveau de la prise en charge.

Différences entre la chirurgie esthétique et chirurgie reconstructrice

De nos jours, la chirurgie réparatrice est toujours effectuée sur des structures anormales du corps, causées généralement par des anomalies congénitales, des anomalies du développement, un traumatisme, une infection, des tumeurs ou des maladies. Elle est donc mise en œuvre pour améliorer la fonction, mais peut également pour se rapprocher d’une apparence normale. La chirurgie reconstructive est généralement couverte par la plupart des assurances-santé.

Contrairement à la chirurgie reconstructive, la chirurgie esthétique est réalisée pour remodeler les structures normales de l’organisme afin d’améliorer l’apparence du patient et l’estime de soi. La chirurgie esthétique n’est pas couverte par l’assurance-maladie, car elle est élective. De nombreux régimes d’assurance excluent la couverture de la chirurgie esthétique qui ne sont pas médicalement nécessaires, mais en général la couverture existe lorsque la chirurgie est nécessaire pour améliorer le fonctionnement d’une partie du corps ou médicalement nécessaire, même si la chirurgie améliore ou modifie l’apparence d’une partie du corps.

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